Soutenance de thèse de Lise Brun le 18/12/2023

La soutenance de thèse de Lise Brun de l'équipe TIMC BiomécaMot aura lieu lundi 18 décembre 2023 à 14h, sur le thème :

 

 

« Métacognition motrice : vers un pont entre approche systématique et représentative »

 

          121 avenue Centrale, 38400 Saint-Martin-d'Hères

Jury :

  • Céline SOUCHAY, DIRECTRICE DE RECHERCHE, CNRS Délégation Alpes, Directrice de thèse
  • Valérian CHAMBON, DIRECTEUR DE RECHERCHE, CNRS Délégation Paris Centre, Rapporteur
  • Thibault GAJDOS, DIRECTEUR DE RECHERCHE, CNRS Délégation Provence et Corse, Rapporteur
  • Lucette TOUSSAINT, PROFESSEURE DES UNIVERSITES, Université de Poitiers, Examinatrice
  • Jérôme CLERC, PROFESSEUR DES UNIVERSITES, Université Grenoble Alpes, Examinateur

Encadrement :

  • Mme Céline SOUCHAY, DIRECTRICE DE RECHERCHE, CNRS Délégation Alpes, Directrice de thèse
  • Mme Estelle PALLUEL, MAÎTRESSE DE CONFERENCE, Université Grenoble Alpes, Directrice de thèse
  • Mme Aïna CHALABAEV, PROFESSEUR DES UNIVERSITES, Université Grenoble Alpes, Directrice de thèse

 

 

bullet  Résumé

La métacognition, et plus précisément le monitoring métacognitif, a traditionnellement été étudié dans les domaines de la mémoire et de la perception visuelle. Depuis peu, un nouveau champ de recherche est néanmoins en plein essor : il s’agit de la métacognition motrice. Ce processus, qui consiste à auto-évaluer ses propres mouvements, a jusqu’ici été étudié à travers deux approches indépendantes de la recherche : une approche représentative privilégiant le caractère écologique de la tâche motrice investiguée, et une approche systématique mettant l’accent sur le contrôle de la tâche et la précision de la mesure. L’objectif de cette thèse était d’utiliser ces deux approches pour caractériser la métacognition motrice et alimenter les modèles de la métacognition. A travers neuf études, nous avons plus précisément chercher à déterminer dans quelle mesure les participants étaient capables d’évaluer leurs propres mouvements, et si cette capacité était influencée par le type de jugement métacognitif qu’ils devaient réaliser, les informations à leur disposition, et leurs performances motrices. Nous avons montré que les participants étaient en moyenne capables de s’auto-évaluer précisément sur différentes tâches motrices et sportives et qu’ils présentaient un biais de sous-estimation. Nos résultats indiquent par ailleurs que cette compétence était influencée par le type de jugement utilisé. Nous avons également mis en avant la complexité des liens existant entre performances motrices et métacognitives et avons discuté des implications qu’ils pouvaient avoir sur l’interprétation de nos résultats. En somme, cette thèse propose une vision plus unifiée de la recherche sur la métacognition motrice en utilisant une approche alliant les avantages des approches représentative et systématique. Elle souligne également l’intérêt de cette thématique pour une meilleure compréhension de la métacognition, de la pratique sportive, et de la clinique.